Le Cercle de Minuit
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Le nombre de la bête

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Le nombre de la bête Empty Le nombre de la bête

Message  kubitus Lun 10 Nov - 12:44

Il existe des limites à l'horreur que tout et chacun peux supporter. Certains secrets ne sont
pas bons à connaître. Car lorsque l'on soulève le voile de la vérité pour révéler le monde tel
qu'il est, des évènements insignifiants peuvent se révéler terrifiants. Où qu'on aille, des
puissances nous guettent et n'attendent qu'un faux pas de notre part pour asservir.

J’ai percé certains secrets des forces qui modèlent le monde d’Amakna, et depuis lors j’ai peur.
Le jour va bientôt se lever et il me faut finir de transcrire sur ce parchemin mon histoire. Je
sens déjà ces forces qui me guettent et veulent m’asservir. Au lever du soleil elles ne seront
que plus fortes. Il me faut pourtant transmettre cet avertissement aux chevaliers de ma guilde,
car pour ma part j’ai échoué à les contenir, et le temps presse.

Tout à commencé en ce funeste jour. Je m'en allais au donjon des bouftous pour tondre leur
douce laine. En effet, depuis peux, je me suis mis à la couture, et j'affectionne particulièrement
la laine de bouftou royal. Elle est nettement plus soyeuse que celle des jeunes bouftous. Mais
surtout, son odeur nauséabonde et pestilentielle me permet de me déplacer tranquillement dans
la ville d'Astrub, en générant un écran d’odeurs répulsive autour de moi. Ainsi, je ne me fait
plus importuner à chaque pas par cette populace d'aventuriers débutants, qui essaye de nous
refiler des objets de pacotilles à des prix exorbitants, ou tente de nous extorquer nos bourses
via des méthodes peux scrupuleuses. Pour les personnes intéressés qui travaillent régulièrement
à Astrub, je peux vous tailler une cape nauséabonde sur mesure à des prix attractifs. Mais que
m’arrive-t-il ? Qu’ai-je à faire à vendre ces capes alors que tissu du monde se déchire ? Mes bas
instincts d’enutrof flairent la bonne affaire. Ce même instinct qui m’a trahit, ce goût du lucre qui
m’a poussé à ouvrir la boîte de pandore. Il me faut vous avertir, peut être que quelque chose
peut encore être fait …


A suivre ...
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Le nombre de la bête Empty Le nombre de la bête (suite II)

Message  kubitus Ven 14 Nov - 14:32

Taïnéla est une zone situé au nord d’Astrub où foisonnent différentes races de bouftous.
C’est un lieu très prisé par les jeunes aventuriers qui y font leurs premières dents. C’est
aussi un lieu de villégiature fort sympathique pour vieux croutons comme moi …. Pour ma
part je m’intéresse particulièrement au boufou royal, car sa toison laineuse est une source
de profit non négligeable. L’atteindre relève tout de même du casse pipe. En effet ce spécimen
à tendance à s’installer au fin fond des grottes formant le donjon au cœur de Taïnéla.
Pour l’atteindre il faut s’enfoncer profondément au travers de salles souterraines infestées
de bouftous. Ces derniers ne représentent pas un challenge de taille face à des vieux
aventuriers aguerris comme nous. Par contre il faire faire très attention aux dalles disjointes
ou aux crevasses inopiné qui vous envoient plus sûrement au cimetière qu’une bande
de troupeaux de bouftous. Bref ce jour là, après un trajet assez rapide, nous nous sommes
retrouvés devant l’antre du bouftous royal. Il ne s’agit pas de l’anéantir d’une pelle
massacrante, ou d’une glyphe enflammé. Notre cercle de puissance nous permet de
le faire aisément, mais alors sans jeu de mot aucun, la toison du bouftou royal serait
parti en fumé. C’est pourquoi avec mes camarades nous avons mis en place une technique
différente. Tel un toréro nous aiguillons le bouftou royal, le faisant courir d’un fond à l’autre
de son antre. Puis une fois épuisé, nous l’achevons proprement d’un coup de massue
sur la tête.

Cependant ce jour là, un phénomène inhabituel survint. Mes restes épars de cheveux
se dressent sur ma tête rien que d’y penser. Le Bouftou royal est un animal solitaire
et taciturne. Sa malveillance rayonne de tout son être et sa laine empeste à des
parsecs de distance, rendant le combat difficile à toute personne doté d’un sens
olfactif minimum. Mais ce qui se produisit ce jour la me transperça, et une sueur froide
et angoissante me comprima le cœur : d’un coup la pestilence de ce lieu fut remplacer
par une enivrante odeur de musc. Quant au bouftou, il se mit à suinter une impression
de joie et de convivialité. Ce changement dans le comportement du bouftou royal
paralysa pendant d’atroces secondes tous nos reflexes. Je cru qu’une vague d’amour
allaient nous envahir et nous amener à l’extase. Mais surtout je remarquais le regard de
mes compagnons rivé sur le front du bouftou royal ou des flammes scintillantes
formaient ce nombre : 666.
Le nombre de la bête Br01-610

Je cru notre dernière heure arrivée, nous allions être emporté par un flot d’amour et
d’émotions d’exaltation. Nous ne dûmes notre survie qu’a la présence d’esprit qu’un
de mes camarades délurés qui avait emporté des boules puantes et les fit exploser à ce
moment. L’odeur soudaine écœurante couvrit cette sensation d’amour et de tendresse
et nous permis de reprendre nos esprits d’aventuriers barbares. Les armes
conventionnelles parlèrent à nouveau et une pelle bien placée mis fin aux envies
pacifiques de ce bouftou royal.


Il ne pouvait s’agir de sorts olfactives ou bactériologique, ceux-ci avait été banni des
terre d’Amakna lors de la convention de l’écatte Geneviève quelques siècles plutôt.
Pourtant, il me fallait me rendre à l’évidence, le même phénomène se reproduisit. Des
chiffres se mirent à scintiller au dessus de la tête du Gloutoblop que nous combattions,
formant le nombre 666.
Le nombre de la bête Glouto10

Une aura de bonté commença à suinter de la forme ovoïde. Une envie irrésistible
d’étreindre dans mes bras le gloutoblop me poussait vers lui. Là encore ce fut le
professionnalisme et la dure expérience d’aventurier qui nous permis in extremis de
nous échapper de cette élan magique de passion, d’enthousiasme et ferveur angélique.

Mes repères sont ébranlés, Ces expériences se répètent de plus en plus fréquemment.
Sur un kani, contre un blop royal, face à un Dong Duss Ang et même contre des
Barboussingues des tourbières sans fond.

Le nombre de la bête 666-ka10

Le nombre de la bête Dondus10

Le nombre de la bête Groupe10



A chaque fois ce nombre de la bête qui prélude à des phénomènes inexpliqués
et une exaltation angoissante tente de nous paralyser. Mes forces s’épuisent.
Malgré ma formation chez maitre Yoyo, je sens que bientôt je ne pourrais plus
résister, et que je serais emporté du coté lumineux de la force.

Le nombre de la bête Royal-10

Le nombre de la bête Flib-610

Je ne peux plus faire l’impasse sur ces faits. Je dois vous le dire ; je vous aie menti.
Oui je n’ai pas tout dis, je ne vous aie pas parlé de la prophétie du nombre
de la bête. Il y a des choses que je ne peux aborder. Pourtant, il me faut
me rendre à l’évidence, il n’y a pas d’alternative possible, il n’y a qu’une explication à ce
qui se passe, et cela me terrorise : ils sont de nouveau parmi nous…

A suivre...
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Le nombre de la bête Empty Le nombre de la bête (suite III)

Message  kubitus Lun 26 Jan - 14:52

Depuis ma dernière confession, je n’arrête pas de fuir. Je sursaute de terreur à chaque bruit insignifiant. Je me dois de vous informer, mais ma bouche est scellée par un sort de silence. Je ne peux aborder le sujet de front, alors je vais vous conter une histoire. A vous de saisir toutes les clefs pour déchirer le voile de mensonges qui enserre les terres d’Amakna. Mais attention, toute vérité n’est pas bonne à connaitre. Si vous ne sentez pas capable d’affronter la terreur à l’état pure, passez votre chemin et rejoignez le troupeau des proies insouciantes. Alors, tel l’aveugle sourd vous pourrez marcher sans peur vers le précipice qui s’ouvre devant vous.

Vous persistez ? Je vous le redis, brulez ces feuilles de parchemin, fuyez loin de ce monde, car sinon vous le regretterez. Ne vous souvenez pas des contes de grande mère raconté pendant les soirées d’hiver face au feu de cheminé ? Vos cheveux ne se dressaient-ils par sur votre tête pendant les histoires de crocs-garoux, de vampyres ou de possessions ? Vous pensez aujourd’hui que ce sont des histoires à dormir debout ? Bientôt même debout vous n’oserez plus dormir. Il n’y a pas de fumé sans feu. Les contes ne sont là que pour donner corps à des images que votre esprit ne peut pas accepter. Ils vous permettent de continuer à croire aux mensonges de ce monde, à enfouir ce que vos sens ne veulent percevoir.

Vous êtes encore là ? Je vous aurais prévenu. Ma bouche reste scellée par le sort de silence, mais rien ne m’interdit de vous raconter un conte. Prenez ce nombre de la bête, je peux en parler car c’est une émanation que tout le monde peux observer. Bien des rumeurs ont circulé parmi les initiés sur son origine et sa signification. Certains ont parlé d’une orgie de sangs, de sacrifices colossaux pratiqués devant la statue de Rushu. Sacrifices qui auraient ouvert une porte. Que dire, ce n’est que des contes à dormir debout. Pour m’a part, je penche plutôt sur cette version qui à le mérite d’être plus réaliste. Une histoire qui à pour héros ce familier dénommé Chacha. Vous le promenez tous les jours avec vous, c’est un fidèle compagnon, il dort avec vous, est présent dans vos moments les plus intimes, et parfois les plus vulnérables, quant nu et sans armes votre consciences vacille avant de plonger dans le monde des rêves. N’avez-vous pas peur ? Il parait si insignifiant, et pourtant, ne vous êtes vous jamais demandé d’où il vient ?

Parlons ce de cher bouftou royal, oui je saute du tofu à l’âne, mais c’est le propre des contes. Voila vous avez réussi à esquivé les dalles mal scellées, vous avez évité de justesse les gouffres et précipices des cavernes de Tainéla. Puis, vous êtes arrivé au plus profond de ces cavernes et vous avez affronté et vaincu le bouftou royal. Alors heureux, vous vous êtes assis quelques secondes pour savourer cette victoire, quant à un faible miaulement a attiré votre attention vers ce coin sombre de l’antre. Curieux, vous vous êtes approché. C’est comme cela que vous avez fait connaissance avec lui, et depuis vous ne pouvez plus vous séparez de votre chacha. Histoire émouvante ! Me prenez pour un iop ??? Comment ce chacha aurait-il pu arriver ici ? Il n’a tout de même pas affronté la horde de bouftous guerriers qui patrouillent dans la grotte ? Il ne peut pas sauter comme nous au dessus des précipices ni évitez les gouffres sans fonds qui jalonnent l’antre. Pourtant à chaque fois que je pose la question à un aventurier accompagné d’un chacha, c’est ce conte à dormir debout qui m’est raconté. Car on ne parle plus d’un chacha, mais bien de milliers de chachas dans ce cas.

La réalité n’est pas ce qu’elle parait. Des puissances effroyables sont à l’affut. Derrières les choses les plus anodines. Des forces d’épouvantes peuvent être à l’œuvre. Il faut ouvrir les yeux. Ma panique me reprend, je sens la présence d’un chacha. Il me faut fuir. Oui, ils sont à nouveau parmi nous ! Non, pas les chachas, c’est ….

A suivre...
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Le nombre de la bête Empty Le nombre de la bête (suite IV)

Message  kubitus Lun 26 Jan - 18:04

Vivre dans l’angoisse en permanence, c’est le lot de ceux qui connaissent la vérité. Vous aller dire que je radote vieil enu que je suis, mais je note que l’appréhension vous guette également. Comme un pressentiment, le doute et l’angoisse s’installe chez vous. Et dire que vous ne connaissez même pas le centième de la vérité. Il vous faudra beaucoup de courage pour affronter la suite sans affolement. De mon coté, jeter par écrit cette histoire me permet de calmer mon anxiété. De plus, à chaque mot, je repousse les limites du sort de silence qui me lie. Je sens qu’il faiblit, et bientôt je serais délié de ses contraintes, mais ma liberté est fragile et je ne peux toujours pas encore vous parler d’eux. Par contre rien ne m’empêche de vous raconter des histoires. La vraie question est : la réalité est-elle plus authentique que le conte ? Ce qui est visible est il plus réel que ce qui est caché ? Je vous laisse seul juge.

Curieusement, ce serait un jeune enfant qui serait l’origine de cette histoire. C’est fort singulier, et cela me conforte de l’idée que c’est parce qu’ils sont vierge de tout à priori. Qu’ils n’ont pas de préjugé sur les lois qui régissent ce monde. Ainsi ce jeune garçon aurait décelé l’étrange manège son chacha. Nous y voila, encore une histoire de chacha. Mais je vous le dis, ce que je raconte n’est qu’un conte de grand-mère. Libre à vous de ne pas y croire. Donc dans mon conte, l’enfant note que dès qu’il referme la porte de sa chambre, le chacha se précipite et ce met à tourner en rond de manière exaspérante jusqu’à ce qu’on le laisse sortir. Une fois le chacha dehors c’est en général le phonème inverse qui se produit, le chacha se met à griffer la porte et à miauler jusqu'à ce qu’on le laisse entrer. A partir de ce constat, l’enfant c’est mis à échafauder une théorie. Le chacha ne peut supporter la présence d’une porte fermé, il faut systématiquement regarder ce qui se passe derrière. Il a donc continué ses expériences avec son chacha jusqu'à parvenir à cette conviction : les chachas cherchent « La Porte ». Pour aller où ? Dans l’antre du boufotu royal ? Au paradis des chachas ? L’enfant a décidé d’en avoir le cœur net. Il c’est donc résolu de suivre discrètement son chacha toute la journée pour voir où il aboutirait. Et c’est alors qu’un phénomène extraordinaire est survenu. Après des va et vient incessants au travers des portes de la maison, le chacha a commencé à vadrouiller dans la plaine de Tainéla. Et là face un arbre, après avoir observé les alentours pour s’assurer qu’il était seul, le chacha à plonger dedans. N’ayant pas encore expérimenté les dures réalités du monde physique, l’enfant c’est précipité à son tour vers l’arbre et a constaté que le chacha avait disparu. Il a pris son courage à deux mains et a plongé à son tour vers l’arbre. Il a plongé à l’envers du décor, il a plongé vers une autre réalité …
Les portes sont bien construites avec des arbres non ?

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